Article publié en Mars 2008

L’envoûtement photographique par Blasze

La lumière est tout. Elle fait partie de notre quotidien, elle s’impose à nous de l’aube au crépuscule et s’invite même la nuit. Notre artiste, Blasze, la dompte, il « sculte avec la lumière ».

Ombres, contrastes, halos, faisceaux ce sont autant de noms qui bercent l’univers de Blasze depuis quelques années. Il est entouré par l'art depuis son enfance, sa famille évoluait dans la création, tandis qu’il s’adonnait à la musique ou encore à la peinture. Cette branche artistique se retrouve dans la photographie, il nous dit clairement : « La lumière et les ombres sont mes esquisses et le spectre lumineux ma palette de couleurs. » Après quelques métiers aussi divers qu’ambulancier ou fabriquant de glace, la volonté de « refaire le monde » prit le dessus.

Si vous mettez entre les mains de Blasze un appareil photo , n’hésitez pas à l’attacher, sinon il risque de s’évader. Tout du moins, c’est son imagination qui risque de fructifier. Après une rencontre préliminaire avec un modèle, ses sens entrent en ébullition, il perçoit tout de suite ce qui fera ressortir une émotion, un plaisir. Une forme tortueuse, d’où émerge une tâche noire longitudinale, semble glisser le long d’un couloir pour rejoindre une lumière immaculée. Une jeune femme ? Ou s’agit-il réellement d’un fantôme ? Une femme en rouge qui s’épanouit telle une fleur qui éclot sur fond noir. Ses photographies laissent perplexes, qu’est-ce qui est représenté ? On s’interroge, on fixe l’image et on s’enflamme devant tant de couleurs retravaillées, de formes abstraites.

Ses photographies nous font percevoir notre environnement d’une manière qui nous était encore inconnue. Des nuages imposants nous écrasent, nous étouffent, au point que l’on se demande comment ils tiennent dans le ciel. D’ailleurs, lorsque l’on voit la couleur vert-noir de cette étendue, on se met à douter, s’agit-il réellement de la réalité, ne sommes-nous pas dans un monde enchanté ? On ne peut que l’estimer, d’autant plus que Blazse admet ne pas aimer « le quotidien ».

Le mélange du quotidien, de la vie et de l’imaginaire fait parfois bon ménage. Le corps de l’être humain est une véritable source d’inspiration, tous les artistes connus et reconnus l’ont démontré, de Léonard de Vinci à Picasso. Blasze se consacre également à des portraits particuliers de corps nus, autant masculins que féminins, pour les « anniversaires de mariage ». Parfois même, ce sont « des femmes enceintes, surtout quand c’est leur premier bébé » qui procurent au génie chimérique de notre photographe l’occasion de faire parler les formes exceptionnelles de cet événement unique.

Drame ou joie, envoûtement ou ensorcellement, ressortir indemne de la vue de ces œuvres photographiques est difficile. Une impression particulière, parfois dérangeante nous empare : pénétrer dans le « jardin secret » de Blasze. Heureusement qu’il précise que « tout le monde peut venir ! » http://blasze.skyrock.com/ http://blaszemaroc.skyrock.com/

Article publié par Manuel P.

Epik’art, le portail de l’artisanat
http://www.epik-art.com/regions-decouverte/de-a-a-c/1040/47/l%E2%80%99envoutement-photographique-par-blazse.html

'''BLASZE''' est un artiste polymorphe, protéiforme et pluridisciplinaire. Il est tout aussi séduit par la photo que par la musique ou la peinture. Né en 1970, BLASZE est français d’origine polonaise. Il se passionne pour différentes cultures et s’inspire beaucoup de celles-ci. L'une des particularités de son travail est d'avoir entrepris avec succès le mélange de ses nombreuses influences. Il n’hésite pas à utiliser aussi toutes sortes de matériaux et de techniques pour obtenir le meilleur de son œuvre. Ses compositions, aussi bien photographiques, musicales ou de peintures nous montrent à quel point l’homme est inspiré par le monde qui l’entoure et par la vie, même si celle-ci à des défauts.



BLASZE est autodidacte. De par son métier, à savoir régisseur éclairagiste, il utilise la lumière comme un pinceau mais aussi les ombres pour « dessiner » les photos, attraper les peintures ou marier les sons. Son œuvre forme un tout. L’image et le son sont complices.



Pour ce qui est de son univers sonore, BLASZE évolue dans un univers organique mais tout en restant mélodique. Il faut que toute cette mécanique s’imbrique pour donné le meilleur d’elle-même, tout en nous surprenant. Parfois, quelques chose qui peu sembler « classique » prend ses lettres de noblesse dans sa composition simple mais complexe, que se soit dans la recherche du son, d’un rythme, d’une mélodie.