duperier ian

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Revue de presse

"Ian Dupérier, Etude en rouge.
Curieux ce rouge qui éclate sur la toile, vibrant de matière et de sens, de chair et de blessures aussi. Ian Dupérier entre dans la peinture par le rouge et la ligne, ligne de sang, fil écarlate qui peut-être tisseront l'histoire de son regard.
Jeune étudiant en architecture, il aime sa discipline, puis s'en détache, la déteste, avant de l'abandonner brutalement. Panique. Terreur. A quoi se raccrocher ?
Au début, une peinture géométrique, "séquelles d'archi ? Puis de la matière, des épaisseurs pour que la couleur prenne corps. Enfin de la vibration ! Pour que la lumière vibre.
ian découvre les pigments, les liants, les fibres. Il apprend la rigueur des châssis, l'âpreté de la toile, la soie des brosses, l'usure des pinceaux. sur le chevalet il réalise le dur métier de peindre puis il comprend qu'il faut le regard des autres. Montrer ce que l'on fait, entendre ce que l'autre voit. pour la première fois, au festival des Aoûtats, il expose cinq toiles qui accrochent l'oeil.
Maintenant, apprivoiser et surprendre. C'est le métier qu rentre. Ian le sait bien qui, chaque jour, reprend sur la toile le combat de la veille. Une première étude en rouge car pour lui, il n'y a que la peinture pour le dire.
Article de Annie Quillon, Envies d'arts n° 3, 2007.