Roman Dréa : sur les traces d’Andy Warhol

Roman Dréa : sur les traces d’Andy Warhol

2013 commence sous de beaux auspices pour l’art contemporain. Bon nombre de personnalités influentes, parmi lesquelles Eric Cormier et Roman Dréa, ont répondu présent lors de la vente aux enchères du grand gala du dîner du cœur, présidée par le commissaire-priseur Maître Pierre Cornette de saint Cyr. Une belle occasion de mettre à l’honneur l’art contemporain et sa kyrielle d’artistes talentueux et prometteurs pour la bonne cause.

Nul doute que la vie tropézienne du plasticien sarde Roman Dréa a favorablement influencé ses œuvres. La dernière en date, le portrait digital du roi du Maroc, est venue clôturer les enchères du gala du dîner du cœur sous le haut patronage de sa Majesté Mohammed VI elle-même.

L’artiste, dont les débuts rappellent ceux du regretté Warhol, s’inscrit dans une mouvance plus globale qui est celle des héritiers d’Andrew Warhola –de son vrai nom- et du pop art. Un champ artistique qui prend sa source dans la consommation de masse et qui en dépeint les traits les plus sombres.

Jeff Koons, peintre, photographe et sculpteur américain de 58 ans, est de cette mouvance : « J’ai toujours aimé Salvador Dali ainsi que certains artistes du Pop Art comme Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Robert Rauschenberg » disait-il en 1973 lors d’une exposition sur l’œuvre de Dali.

Plus jeune que Koons mais dans la même trempe, Takashi Murakami : le « Andy Warhol japonais » combine à merveille peinture traditionnelle japonaise et modernité. Sans oublier, Damien Hirst et Roman Dréa se réclamant de façon explicite ou implicite de la fibre Warhol tout en faisant transparaître dans leurs productions une sensibilité qui leur est propre.

Eric Cormier, homme d’affaires féru d’art et à la tête de l’organisation Horizon Art Vision Gallery, ne s’y était pas trompé : convaincu du talent de Roman Dréa, il a suivi avec attention l’évolution de son parcours et lui a même consacré un ouvrage.

L’artiste compte déjà de nombreux admirateurs et non des moindres puisque Anne Parillaud elle-même, héroïne du célèbre film Nikita, apprécie énormément les œuvres de l’artiste Roman Dréa. C’est grâce à Eric Cormier qu’ils ont fait connaissance, et l’actrice a reçu son portrait réalisé en art digital des mains de l’artiste lui-même en décembre 2012 à l’hôtel les Jardins de la Koutoubia de Marrakech.

Le talent de l’artiste a été célébré en grande pompe car le vernissage fut suivi d’une grande soirée offerte par Alain Rouleau et Eric Cormier au restaurant Le Relais de Paris. Le chef français a régalé l’ensemble des convives dont le jury du 12ème festival du film de Marrakech et d’autres personnalités : Melita Toscan Du Plantier, Isabelle Huppert, Bernard Montiel, Gonzague saint Bris, Julie Peugeot, Eric Bonnet, Catherine Ceylac