Acrylique, posca et marqueur sur toile 100% lin 54 x 81 cm
Artiste : ARUAL | Voir ses œuvres | peinture | Visite : 319
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Commentaires
Freto
Moderne et original, coloré aussi. Bravo Laura. Amitiés
ARUAL
Merci Freto :)
Anselme
J'adore ce style! C'est superbe!!! Bravo à vous!
ARUAL
Merci beaucoup Anselme!!
Arimus
Œuvre éphémère puisque l’artiste l’a modifiée comme on peut le voir dans sa galerie. Ou bien, simple instantanée pris dans le mouvant qui constitue l’Élan vital de la réalisation de l’autre peinture (« Urban Spirit incarné ») ? L’inquiétant est toujours là. Mais ici l’être-là de l’inquiétance (ceci n’est pas une faute mais la traduction de Unheimlichkeit que nous reprenons à notre compte) nous donne à voir un corps et non le seul visage comme la peintre nous avait pourtant habitué. Le Corps n’est pas réaliste. Il flotte sur ce fond doré qui nous renvoi au icône byzantine, ce fond d’or éternel et hors du monde, qui place au-devant de la scène le personnage. Décalage provoqué par la route goudronnée, le skate et la casquette à l’envers qui nous rappelle que ce n’est de Byzance dont la peintre nous parle mais bel et bien de notre condition urbaine, trop urbaine où nos Corps et nos pauvres Consciences sont jetés. Corps troublant montrant un mélange "squelette et organe". Visage de mort mais yeux de vie (est-ce un regard ou deux yeux ? Nous penchons pour la seconde alternative). Bouquet d’yeux, comme un fil rouge de l’obsession de la peintre. Une inquiétante étrangeté qui précède et se succède, toujours-là, toujours-déjà-là. « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn » disait Hugo.