kerzanet jacques

retour à l'expo prochaine au musée du Pays de Retz avec de poilu, déshumanisé, dont les pieds ne peuvent s'extirper du charnier quotidien, voix de plainte amère et d'incommensurable douleur … « Entends-tu maintenant cette voix lamentable Qui monte dans l'immensité ? Soupirs, sourdes rumeurs, plainte incommensurable Qu'à travers l'infini pousse l'humanité ? Entends-tu les clameurs du faible qu'on outrage. Des cris forcenés et cruels ? Respires-tu l'odeur du sang et du carnage ? Vois-tu fumer l'encens sur d'immondes autels ? » … voix de plainte amère et d'incommensurable douleur qui monte des labours des femmes restées sur les "terres amoureuses" comme il se dit "en mare pi bochaje", et qui ressortent comme l'expression d'une "colère avortée" ... « j'entends une plainte éternelle Qui remplit mon âme d'effroi ; Ange, abrite-moi sus ton aile ; je suis triste, protège-moi, Des merveilles de l'Empyrée … La terre répugne à mes yeux. Il est des biens qu'il faut défendre » …

Philippe Henriques

C’est très dure mais c’est le but, puisse t-elle marquer les consciences ! Bravo