La Traversée de Paris : « Salauds de pauvres ! »
La Traversée de Paris : « Salauds de pauvres ! » Acrylique, collage, toile carton 24 x 30 cm. La Traversée de Paris est un film franco-italien, réalisé par Claude Autant-Lara, sorti en 1956. Le scénario s'est inspiré de la nouvelle de Marcel Aymé.
Artiste : Cothy'Art | Voir ses œuvres | peinture | Visite : 330
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Commentaires
Cothy'Art
GRANDGIL : Suffit, j’en sais déjà de trop ! Non mais regarde-moi le mignon, là, avec sa face d’alcoolique et sa viande grise avec du mou partout, du mou, du mou, rien que du mou ! Mais tu vas pas changer de gueule un jour, toi, non ?! Et l’autre, là, la rombière, la gueule en gélatine et saindoux. Trois mentons, les nichons qui déballent sur la brioche. 50 ans chacun, 100 ans pour le lot, 100 ans de conneries ! MARCEL : Ah… Où est-ce qu’il va chercher tout ça… GRANDGIL : Mais qu’est-ce que vous êtes venus foutre sur Terre, nom de dieu ?! Vous n’avez pas honte d’exister, hein ?! Tais-toi ! Tais-toi ! (Il jette son verre sur l’étagère à alcools du bar, et encourage Marcel.) A toi ! Et ben allez vas-y ! Allez vas-y mon joli ! Vas-y mon petit prince ! Ben vas-y bon dieu, c’est ton droit ! Tu vois bien qu’ils disent rien ! Allez ! Allez ! Allez ! (Les clients s’approchent doucement de la sortie.) Ah, les voilà, tiens ! Tu sais où ils vont, Martin ? Bah ils vont prévenir les flics ! Oh, mais arrêtez, j’ai beaucoup mieux que ça pour vous, moi ! Vous êtes quatre hommes avec des bras, nous on est que deux ! Qu’est-ce que vous attendez pour foutre le camp avec nos valises ? Hein ? Allez, reniflez-moi ça, sentez-moi ça si ça sent bon ! Vous qui mangez que du boudin à la sciure et buvez l’eau du robinet ! Vous avez à bouffer pour trois semaines là-dedans ! Et ben allez-y, quoi ! Vous savez bien qu’on n’ira pas se plaindre ! Et ben, qu’est-ce que vous attendez ? Hein ? Alors, allez-y ! Regarde-les, tiens… ils bougent même plus. Puis après ça, ils iront aboyer contre le marché noir… Salauds de pauvres ! Et vous, là, affreux, je vous ignore, je vous chasse de ma mémoire, je vous balaie !
co gcia
Gabin dans le rôle du sanguin, fort en gueule, déchainé et Bourvil toujours timide et magnifiquement attendrissant. Superbe. Un film que je reverrais bien volontiers. Merci Thierry pour ce rappel. Bisous
Phil Daydé
Ha! Ces acteurs et ce dialogue... Une vraie jouissance :) Merci de cette petite piqure de rappel Thierry! Bon après midi :)
pascal riou
"Jambier, 45 rue Poliveau!" Film en noir et blanc...mais déjà très coloré! Bravo!
embelline
il est super ce film grave et juste !! des dialogues comme on en fait plus ! ce passage me donne la chair de poule tellement que Gabin va loin dans son raisonnement .. excessif ..provateur.. et en même temps tellement vrai..et pourtant injuste par rapport à ces petits français qui vivaient grâce au marché noir... Gabin était quand même peintre donc avec une liberté de pensée acquise et une condition humaine autre que ceux qu'il juge.. Bourvil était là pour tempérer.. enfin ce film est un grand film qui ne vieillira jamais parce qu'il sonne vrai ! merci de le mettre en lumière , bon mercredi à vous :)
Wub
C'est un grand classique impérissable !
Cothy'Art
Bonjour, Corinne. Merci pour votre commentaire touchant. Je ne sais pas vous, mais cette chaleur m'épuise :)) je vous souhaite une belle journée. Bisous
Cothy'Art
Bonjour, Phil. Merci pour ton commentaire agréable à lire. Belle journée à l'ombre :))
Cothy'Art
Bonjour, Pascal. Merci pour le commentaire à la réplique tout aussi culte. Belle journée à l'ombre des voiles :))
Cothy'Art
Bonjour, Nadine. Merci pour votre commentaire de connaisseuse. Effectivement, Grandgil appartient à une classe supérieure, son jugement peut paraître cruel. Je vous souhaite une belle journée à l'ombre ou dans une salle de cinéma avec climatisation :)) Amicalement,
Cothy'Art
Bonjour, Thierry. Merci pour ton commentaire agréable. Belle journée !
michou87
Superbement réalisés, bravo Thierry, amicalement,
Cothy'Art
Bonjour, Michèle. Merci pour votre commentaire sympathique. Je vous souhaite un excellent dimanche. Amicalement,