L' oublié

L' oublié

Acrylique 45*55 Mai 2019 La mer tambourine ses vagues sur une plage déjà oubliée. Un voile d’embruns, par le soleil léché, brouille les falaises Au loin s’éloignent les faux innocents, indifférents. Sur la grève irisée, s’effacent leurs pas pressés. Rien ne trouble leur marche programmée. Qui les verra passer, Ces sans mémoire, ces sans histoire. Alors que s’éteint le ciel et s’amoncellent les nuages Sous le roulement marin qui charrie les espoirs perdus, S’étouffent les cris des enfan

25 coups de cœur |

6 coups de technique

Artiste : GHYVES | Voir ses œuvres | peinture | Visite : 488

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Commentaires

styloyne2

un très beau rendu du sable, du ciel , des rochers .. sans vous parlez de ce drame.. je vous invite à regarder la vidéo " les causes réelles du conflit en Syrie" durée 4 minutes 40 .

DidierS

C' est du lourd .....Une oeuvre tendue sur une histoire humaine ... La mer et les vagues n' effacent pas tout....Bravo GHYVES. .... .

Laval Valérie

Magnifique ! Bravo

ARIBAMBEL

Tout le talent de l'artiste contre l'indifférence humaine, trop réelle, trop insupportable, si inhumaine qu'on a envie de crier Stop ! arrêtez-vous, arrêtons les ... votre oeuvre est remarquable autant par sa beauté que la vérité qu'elle révèle comme un cri, bravo pour ce témoignage contre l'oubli et le texte si fort, bien amicalement, Régina

co gcia

je viens à mon tour vous rendre visite et découvre une galerie riche en œuvres diverses et impressionnantes : il y en a pour tous les goûts et j'adore ça. Un grand bravo pour votre technique. Belle journée

Vignau Anne

Bravo pour cette galerie... cette œuvre est particulièrement forte et riche de sens... je n’ai pas toujours le temps de commenter ... pardon! :)

GHYVES

Merci à tous pour votre soutien humaniste ; je vous redonne mon poème cette fois complet : La mer tambourine ses vagues sur une plage déjà oubliée. Un voile d’embruns, par le soleil léché, brouille les falaises Au loin s’éloignent les faux innocents, indifférents. Sur la grève irisée, s’effacent leurs pas pressés. Rien ne trouble leur marche programmée. Qui les verra passer, Ces sans mémoire, ces sans histoire. Alors que s’éteint le ciel et s’amoncellent les nuages Sous le roulement marin qui charrie les espoirs perdus, S’étouffent les cris des enfants comme chutent les cerfs-volants. La nuit efface les dernières lueurs, Messagère de la haine Elle joue avec les flots d’indignation Mais s’abat avec dédain Sur l’enfant qui se cache sous le sable mouillé.

Danyma

Bravo pour votre galerie!

ARIBAMBEL

Bravo et merci d'avoir republié ce texte urgent et profondément bouleversant, qui devraient avec votre oeuvre toucher les âmes des oubliés et des vivants, de tous les êtres "Humains" ! Salut Yves, amitiés

Pascal Baudot

Superbe et poignant témoignage !

abdelkrim hamri

Chapeau bas pour cette magnifique œuvre et pour toutes vos œuvres qui sont aussi de vrais messages ,vos superbes réalisations sont enrichi par vos textes qui les accompagnent ,vous trouvez toujours les mots qui touchent et ne peuvent laisser indifférent, merci .

mickael

Très beau tableau,ou la profondeur est l'immensité de la plage sont rendus

GHYVES

Merci à tous et surtout de ne pas oublier.

TABARY

Quel regard vous avez j'admire ce que vous traduisez dans chacune de vos œuvres. Elles traduisent aisément tout le mal que l'homme est capable de faire par manque d'amour .

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