Johanna, romancière montagnarde
Portrait de Johanna Spyri (auteure de Heidi), feutre noir, pinceau à réserve et galets graphites avec petit filtre sépia et encadrement numérique. Ma première lubie enfantine littéraire, mon premier coup de coeur (je ne pouvais pas dormir sans le livre à côté de moi). Alors portrait hommage à la première dame qui m'a donné envie de toujours vivre en montagne et de garder une vie simple et campagnarde. (15x22 cms)
Artiste : Framy | Voir ses œuvres | dessin | Visite : 81
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'artiste est interdite"
Ajouter un commentaire
Commentaires
Jaborandis
Bel hommage, j'aime le côté sépia de votre portrait qui lui donne une jolie patine : elle évoque bien les souvenirs et la nostalgie de vos lectures .Vos peintures sont pleines de sensibilité.
Framy
Merci, Jaborandis. Le filtre apporte une patine et accentue le côté ancien tant du modèle que de l'encadrement que j'ai choisi, donc colle bien à l'époque. Ma sensibilité s'affine au fil du temps et des lieux, personnes, situations que je dessine. J'essaie toujours d'être en immersion et connexion intense avec la personne, le lieu que je peins ou dessine. Toujours envie de le/ la comprendre, de la rejoindre dans ce qu'elle/il est profondément ou a été. Ca m'aide à avancer techniquement mais pas seulement. J'apprends énormément à leur contact au moment où je les dessine. C'est un échange. Même avec des personnes depuis longtemps décédées, même sur des lieux très sauvages. Et ça me guide au fil du temps.
Vanina
SUPERBE !! très beau rendu!! Bel hommage à cette auteure pour cette merveilleuse histoire! De cette vie simple dans ce beau cadre qu'est la montagne. Ce récit a fait rêver beaucoup de petites filles dont j'en fait parti. cette peinture me fait penser à ma grand-mère Elisa où beaucoup se faisait photographier ainsi. Bises Françoise !!
Framy
Merci, Anita! Oui, une auteure dont le succès principal nous a fait du bien et correspond à un idéal de vie auquel nous tenons. Et qui n'a pas pris une ride, par delà certains anachronisme du texte. Aujourd'hui j'en ai une analyse augmentée en comprenant pourquoi Heidi m'était si chère et pourquoi j'ai toujours tenu à la vie simple que Johanna défend et illustre dans le livre. Et ça me conforte dans l'idée que même très très jeune, nous savons d'instinct ce qui est le meilleur pour nous. Et d'où nous venons aussi. Ce type de pose et de mise en scène photographique sont très emblématiques de l'époque de nos grands-mères et arrières grands-mères. Les éléments de décor, mobiliers, les demandes d'attitudes sont très souvent les mêmes. J'avais peint Berthe Morisot dans la même posture mais inversée avec la chaise à gauche. Toujours d'après photo. Et c'est drôle de voir que tous les photographes donnaient les mêmes conseils, disposaient du même mobilier, décor. Une telle harmonisation montre un désir d'uniformité déjà, alors que le média était très récent. Plus tard, la plupart des photographes diversifieront leur approche photographique beaucoup plus. Mais là, c'est vraiment un instantané d'une époque. Et je trouve ça très intéressant. Car on est proche du portrait tableau. Alors qu'aujourd'hui, la photo n'a plus grand-chose à voir avec la peinture.