L'on obtient ce que l'on nourrit.

Pour moi, les mouvements féministes qui revendiquent leurs droits ont un goût et une odeur forte du machisme au féminin. Je ne vois pas la raison valable pour remplacer l’un par l’autre. Puis, je donne des crédits aux hommes. Certains hommes, sans que on le leur impose, respectent des femmes et ne les considèrent pas en tant qu’inférieures. Même si beaucoup d’entre eux, de nos temps, ne connaissent ou n'ont pas envie de respecter des règles de savoir-vivre. Un vrai gentleman prend soin d’une femme, lui ouvre la porte, la laisse entrer la première – sauf dans un restaurant – porte des poids à sa place… En Pologne, la carte ou la plaque de visite porte le prénom de madame en premier : « Anna i Piotr Kowalski ». En France, pays de droit de l’homme, c’est « Monsieur et Madame Paul Dubois ». Evidemment, il s’agit de droit de l’homme et pas de femme. Pendant mon mariage à la mairie du troisième arrondissement, au moment où il fallait signer des documents, j’ai fait « comme chez moi » - je me suis précipité en première.
- Non, madame. En France, ce le monsieur qui signe le premier.
J’étais clouée par la surprise mélangée à la colère et la déception. Bizarre comme sensation.
Selon moi, la femme n’est pas égale à l’homme – ni physiquement, ni psychiquement. Quoi que… Il y a des femmes avec des traits et personnalités masculins. Il y a des hommes efféminés. Il y a des femmes capables de porter des sacs de cinquante kilos… Les vrais gentlemen respectent et protègent des femmes parce que, justement, ils voient la différence. Et on n'a pas besoin de leur imposer ce respect. Un de mes partenaires - eh, oui… on fait des choix pas glorieux dans la vie – se cabrait quand je lui expliquais qu’ouvrir la porte et me laisser entrer la première au cinéma c’était chic et pas dévalorisant pour lui. J’ai vu la source de ses convictions après l’enterrement de son oncle en Normandie. La mairie où cet oncle mort subitement, suite à l’abus d’alcool, avait travaillé a organisé un pot pour les participants aux obsèques. TOUS les hommes se sont jetés vers la porte d’entrée de la salle municipale et toutes les femmes : mères, épouses, sœurs, filles attendaient gentiment que les messieurs entrent pour entrer à leur tour. C’était la norme.

On ne doit jamais s'excuser d'exister, d'être différent, de penser autrement.

Avec le temps qui passe, les couleurs qui nous entourent et celles qui nous définissent changent.

Qu'elles soient toujours belles et lumineuses indépendamment de circonstances.

Le corps humain est un chef-d'œuvre de la nature. Si, de surcroit, il est agréable à regarder - it's the most !
Je peins des nus chastes et je le fais avec plaisir.

La création est différente de la créativité. C'est "l'invention et la composition d'une œuvre d'art ou de science, répondant à deux critères : apporter du nouveau (faire quelque chose qui n'a jamais été fait), voir sa valeur tôt ou tard reconnue par un public. Ainsi définie, la création est plutôt rare" - (D. Anzieu, "Psychanalyse du génie créateur", p. 4).

Polonaise, j'habite en France.
Je peins en pleine pâte. Avec les pinceaux, couteau, mains et autres outils. J'aime jouer avec les couleurs. Les couleurs sur mes toiles sont comme la musique. Elles sont en mouvement. Elles chantent. Elles dansent. Les couleurs, pour moi, doivent être au service d'un contenu, d'un message. Ce message est visuel et spirituel. Le monde qui nous entoure est beau, est riche, est intense. Sa perception est subjective pour chaque Être humain. En chaque chose qui me fait vibrer je vois l'Âme liée à l'Univers entier. La beauté, la musique, le mouvement perpétuel du monde, l'esprit des choses, perçus par mes yeux et par mon âme, j'aimerais transmettre, non seulement dans mes toiles, mais également à des personnes qui, en les regardant, ressentent les mêmes vibrations, la même beauté, le même amour. Que le puissant amour, capturé dans chaque de mes toiles, puisse se rependre, rayonner, embellir les intérieurs - au sens propre et figuré du terme - de personnes touchées par mes œuvres.