Comme un frère

Quand nous n’étions que des gamins, avec mon pote mon ami Serge, quand nous partions sur les chemins, dedans nos bottes crottées de terre. Nous parcourions les environs, la campagne nous tendait les bras. On traversait tous les buissons, de ce monde nous étions les rois.
Ce qui était notre repère tout près d’un bois dormant superbe, une belle demeure un peu austère, abandonnée dans les hautes herbes.
Nous y rêvions tous les jeudis dans ce château plein de mystères et parfois même les samedis. Il y régnait une atmosphère.
Mon ami Serge mon pote mon frère, nous avions mélangé nos sangs dans la grandeur de nos dix ans comme des apaches nobles et fiers.
Je garde encore de ces années, le souvenir et la jouissance, d’avoir vécu à tes côtés, les plus grandes heures de mon enfance.
Je pense si souvent à toi mais je me trouve bien démuni.
Je veux garder intact en moi, le bonheur qui nous a unis.
Quand nous n’étions que des gamins, mon ami Serge mon pote mon frère, on ne jurait jamais de rien mais l’un de l’autre nous étions fiers !

Patrick M. le 2 décembre 2003