kerzanet jacques

Ta juste remarque m'a amené à cette réflexion. Ne peut-on pas dire que c'est une peinture à deux entrées. Pour ceux qui connaissent l'auteur, le peintre des aplats, il peut paraître d'évidence que toute production picturale d'ordre paysagère ne peut se lire qu'à compter d'une position horizontale qui rappelle notre réalité de plantigrade. Allongé sur la plage à regarder le même paysage, l'organisation de cette réalité est autrement vertical. L'abstraction ou ce qui tend à devenir une forme graphique abstraite, n'est-elle pas que l'application de ce principe au changement dans l'organisation de ce qui est peint. Elle amène à considérer les dimensions verticale et horizontale comme des éléments indissociables. De ce fait, il ne s'agit pas d'assurer la suprématie de l'une sur l'autre mais d'entretenir leur rapport dans leur perception dans l'espace du tableau : introduire ou renforcer l'horizontalité où elle fait défaut, introduire ou renforcer la verticalité où elle fait défaut. Bien à toi